Alors qu'on sort du tertre, Grolsch est là, il a remonté la piste d'Alexandrine aussi. On retourne à la ZAD pour faire un rapport à Basile. On entends des cris de grenouille se changer en yodels. Les druides ont leur base près d'un grand arbre à l'autre bout du marais. Mais avec les druides affaiblis, le CRR va remonter en force. Du coup, on pense aller voir le CRR pour les monter contre les druides. Par contre, Basile nous mets en garde contre les gobelins, qui veulent détruire le monde. Il nous parle aussi de mutants, moitié mante religieuse moitié scolopendre, et émos. On part vers le CRR, il faut compter deux jours de voyage.

Le premier jour de trajet se passe bien, malgré quelques sangsues de la taille d'un avant bras. On monte le camp, avec tours de garde. Pendant la nuit, Yassur remarque de l'île bouge. Et on s'approche de pics avec des têtes plantées dessus. il semble qu'on soit sur une anguille de 50 mètres de long. Quand elle remonte la tête, on voit plein de sangsues sur elle. Et l'anguille crache de l'acide. On commencer à tirer sur les sangsues. Grolsch court sur la tête de l'anguille et moissonne les sangsues. L'anguille replonge, et on voit à une centaine de mètres des torches tenues par de petits êtres. Ces gobelins nous laissent passer contre la promesse de crânes de squelettes, puis partent en criant “gloire à l'orbe”.

Récit rapporté par Thane.

On commence à voir un symbole de crâne avec une faucille sur un arbre mort. On fini par arriver devant une grande colline, avec une horde de squelettes, et quelques silhouettes en robe noire. On nous emmène au conseil, qui sont cinq. Ils veulent invoquer un golem tombal.

On va le voir. il fait 12m de haut. Il n'a pas encore d'intelligence : pour ça, il faudrait un sacrifice, ou aller chercher une source de puissance dans la prison des cornus, sous la caverne du troll. On apprends aussi l'existence d'un super druide. Il vend de la drogue aux gens. On décide d'aller sous la caverne du Troll. On arrive à la tombée de la nuit. On sonne à la cloche, et un troll aux cheveux longs émerge. Il s'appelle Inge. Il a un ami géant des collines qui s'appelle Magnar.

Yürt et Yassur trouvent des graines à lui filer, vu qu'il aime les plantes. Par contre, le troll tue tout ce qui sort de la prison. Il accepte qu'on entre, et aussi qu'on lui bande les yeux : s'il ne nous voit pas sortir il ne nous tuera pas. Les démons cornus font 3m de haut. On avance jusqu'à une porte de fer noire, gravée d'avertissements. Je bloque la porte pour qu'on puisse rentrer tout en empêchant les démons de sortir. Quand j'ouvre la porte, des alarmes résonnent et les portes des cellules s'ouvrent. Les démons cornus sortent, ils sont plutôt sympas. je parle à Murax, enfermé pour n'avoir par rendu un livre. Il y a une bibliothèque au-dessus. On ferme la porte derrière nous, à la grande tristesse des prisonniers. On avance jusqu'à une grande porte en ébène, avec une poignée de bronze. C'est la bibliothèque de Saint Birabal.

Elle est plongée dans l'obscurité. je m'annonce, mais rien. J'avance jusqu'à une chapelle. Je lance lumière magique. Devant l'autel, un golem orgami de papier m'offre une grue pliée, puis se met à balayer. Je lui demande de m'indiquer un bibliothécaire, et on suit la direction.

On arrive dans une salle avec encore plus de livres. On voit une silhouette fantomatique, et triste d'être morte. Pour la source de puissance, c'est au fond, mais plus on descend, plus c'est dangereux. On s'enfonce donc dans les profondeurs. On arrive dans un hall avec une douzaine de statues, dans des positions de détente. Tous des cornus. Murax en reconnaît une, stagiaire comme lui, nommée Nix.

On descend jusqu'à la une salle avec des vitrines, et une silhouette encapuchonnée de rouge qui les époussettes. On la salue, et elle agite une clochette. Dans un mur, un arc de lumière dessine une arche. Une figure noire en sort, accompagnée de deux bibliothécaire en blanc. je les salue, mais ça ne leur plaît pas que je parle, et alors que les autres s'en vont vers le centre, la silhouette noire me fait signe de les suivre. Comme les silhouettes blanches sortent des sabres, je les suit.

On arrive dans un long couloir avec des portes en métal le long des murs. Ils me font signe de rentrer dans une petite salle, avec une table et quatre chaises. La bibliothécaire en noire retire alors sa capuche, et révèle un visage normal avec deux fausses cornes fixées sur le front. Elle me demande de l'aider à sortir d'ici. Elle s'appelle Amaryllis. On discute d'un plan : on rejoint les autres pour qu'ils nous aident à battre les bibliothécaires blancs. On sort, Amaryllis ouvre un passage avec sa canne. On est dans une salle avec de nombreux livres et des tuyaux. Elle me montre un passage dans un livre qui décrit un futur proche où mes compagnons arrivent. Et ils arrivent. je les enjoint à passer au combat et attaque un bibliothécaire en blanc. Ceux ci répliquent en faisant oublier des concepts à certains d'entre nous, mais l'Empereur me protège. On en abat un alors qu'il est en train de fuir, l'autre est parti aussi, mais ils ont eu le temps de siffler l'alerte. On saute dans un tuyau à sa poursuite. Il y a une grosse machine et 30 bibliothécaires gris. Je tape sur un clavier pour demander si je peux avoir de l'énergie : ça répond oui, mais ça prends longtemps. Amaryllis ouvre un portail pour qu'on se casse.

Grolsch a choppé un livre d'invocation nécromantique et/ou démoniaque, on regarde s'il y a des infos dedans. Pendant ce temps, des prisonniers me montrent comment sortir. Tout ceux qui ont tentés le coup jusqu'à présent ne sont pas revenus. je sors à mon tour, et Inge est à deux doigts de me tuer. je le convainc d'attendre dehors, et je fais sortir mes camarades. Amaryllis vient de Cée, elle travaille à la grande bibliothèque Impériale.

On sort et on aide Inge à remporter ses fleurs pour partir : à l'aide d'un sort, je lui ai fait croire que son devoir de tuer les cornus était achevé. On décide de laisser sortir les cornus, pour les parquer dans le CDI, la Corne D'Intelligence, que nous établirons dans la Vallée du Suicide. Dans le livre, on a appris que pour le golem tombal, on pouvait soit sacrifier quelqu'un et utiliser sa colonne vertébrale comme sceptre de commandement, ou bien utiliser une partie d'un mausolée ou d'une tombe de quelqu'un de très puissant.

Les bons souvenirs du père Grolsch.

Thane a bien expliqué les choses mais il y a deux trois points qu'il faut clarifier. Déjà les bibliothécaires ont gentiment demandé à ce que l'on ne fasse pas de bruit et c'est pour ça que la sécurité est venue escorter Thane via ce chouette portail magique de lumière. Aussi, Yürt l'a suivi discrètement pour lui prêter main forte pendant que nous autres, c'est-à-dire Ritrule, Yassur et moi-même, continuions notre exploration de la bibliothèque.

En s'enfonçant dans les lieux, on s'est retrouvé dans un hall rempli de bocaux, de fils métalliques et de machines bizarres, signe que l'on devait pas être bien loin de la source de puissance. Dans le couloir qui nous permettait d'aller plus loin, notre route était barrée par un étrange machin informe, d'un noir profond, projetant des blobs sur un livre couvert de chaînes voletant dans les airs. Murax nous avait prévenu que certains bouquins sont dangereux, dont acte. Je me jette sur le livre pour le refermer et reçoit quelques gouttelettes dans la mouille de la part du golem d'encre. Yassur vient filer un coup de main et on referme le tome. Le golem d'encre se calme et un petit élément d'encre, Le Foncé, vient se poser sur mon épaule. On pane rien à ce qu'il dit mais il est marrant.

Ritrule et Yassur ont peur du bouquin et décident de continuer en le laissant là. Moi je me dis qu'on va quand même le ranger, au cas où quelqu'un tombe dessus par hasard parce que ça a l'air un peu dangereux. En plus, d'après la couverture, ça cause d'invocations blasphématoires du troisième cercle. Donc je le mets dans mon sac en attendant de le remettre à sa place. La salle suivante est une superbe bibliothèque traitant des impôts et des taxes. Guidée par le pépiement du Foncé, Ritrule remarque un drôle de livre en bois, qui dissimule en fait un levier. Elle le tire et les murs s'ébranlent. Une porte s'ouvre de l'autre côté de la pièce tandis qu'un grondement sourd monte des sous-sols. Ritrule et Yassur se tirent en vitesse. Avec célérité, j'emprunte un bouquin sur « L'équilibre Pareto-optimal crime/taxation dans un système économique féodal de classe C » qui va nous permettre de sacrément optimiser nos finances, avant de les suivre.

Dans le conduit d'échelle, on tombe sur Yürt, Thane et des bibliothécaires encapuchonnés. Visiblement c'est pas trop des copains, donc on les meule, même s'ils nous font oublier comment voir et bouger. Quand la poussière retombe, Yürt, Ritrule et Thane sont partis, nous laissant avec Murax et Amaryllis. On ramasse tranquillement ce qui reste sur le bibliothécaire blanc avec Yassur puis on descend tranquillou-bilou, guidés par Amaryllis qui nous amène jusqu'à la grosse machine du sous-sol. Bon, elle avait omis de préciser qu'il y a une trentaine de bibliothécaires gris à la mine pas commode. Amaryllis et Murax ont l'air de flipper à mort et ouvrent un portail pour se tirer. Vu qu'on n'est pas sûrs de pouvoir partir sans eux, on suit le mouvement.

Revenus dans la prison des cornus, je me rappelle qu'on n'a pas rangé le bouquin sur les invocations. Je demande à Murax s'il saurait où le remettre mais les autres se disent qu'il y a peut-être des infos sur les golems tombaux là-dedans. Murax caresse le bouquin pour le calmer (ultra bizarre). On sort, on rempote les marguerites d'Inge dans une brouette.

Sauf que les Cornus veulent sortir aussi. Ces cons veulent éduquer les masses mais leur position sur les impôts n'est pas très claire et on voudrait éviter qu'ils disent des conneries aux pécores. Je suggère qu'on créé un genre de lieu centralisé où les gens pourraient venir les voir s'ils ont des questions, moyennement une petite taxe. Un genre de bibliothèque, mais payant quoi. On appellerait ça la Corne du Savoir. Emplacement à déterminé, la Vallée du Suicide ça avait l'air bien. Murax explique la situation à ses petits camarades (comme s'ils avaient le choix). Encore une affaire rondement menée.